Notre Dame

Genre : Comédie
Sortie le : 18/12/2019 (01H30)
Réalisateur : Valérie Donzelli
Acteurs : Valérie Donzelli, Pierre Deladonchamps, Thomas Scimeca…

Maud Crayon, est née dans les Vosges mais vit à Paris. Elle est architecte, mère de deux enfants, et remporte sur un énorme malentendu le grand concours lancé par la mairie de Paris pour réaménager le parvis de Notre-Dame…
Entre cette nouvelle responsabilité, un amour de jeunesse qui resurgit subitement et le père de ses enfants qu’elle n’arrive pas à quitter complètement, Maud Crayon va vivre une tempête. Une tempête, qu’elle devra affronter pour s’affirmer et se libérer.

Bande annoncehttps://www.youtube.com/watch?v=ErMOYOP0Qio



Critique

Par Mathieu Perrichet - posté le 06/12/2019

Notre-dame de l'absurde

Avec Notre-dame, son cinquième long métrage (Marguerite et Julien, Main dans la main, La Guerre est déclarée, La Reine des pommes), la réalisatrice-comédienne Valérie Donzelli revient à la comédie, après une excursion - quelque peu ratée - par le drame. Un retour au source bienvenu puisque ce nouvel opus s’avère plutôt réussi. Objet hybride par excellence, ce film qui parle d’art et d’amour, manie l’absurde avec brio. Si les premiers instants nous ont un peu décontenancés, pour ne pas dire effrayés, nous nous sommes finalement laissés happer par ce tourbillon où se mêlent différents genres : la comédie romantique et musicale, le vaudeville, le fantastique… Totalement décalée, cette sympathique farce est ainsi empreinte de poésie et de magie. Nimbant d’une certaine féérie une ville de Paris que l’on sent, à l’écran, en perte de repères, à fleur de peau. Avec audace, sans crainte de jouer la carte du surréalisme, la cinéaste livre ici une vraie proposition cinématographique. Une comédie pétillante, originale, haute en couleurs, portée par de charmants comédiens. C’est joyeux, amusant, fantaisiste, burlesque. En bref, sans être extraordinaire, Valérie Donzelli signe un film plaisant, qui ose un pas de côté revigorant à l’heure où la plupart des comédies françaises paraissent toujours plus convenues.

Mathieu Perrichet


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